Avouons-le, nous avons tous donné un petit morceau de ceci ou de cela à son chat pendant la préparation d’un repas ou lors du repas lui-même.

Nous pensons leur faire plaisir avec une petite gourmandise parce qu’il quémandait avec insistance. Ou alors un matou chapardeur est venu grignoter un plat oublié la nuit. Mais attention, des précautions sont à prendre, sur des aliments plutôt imprévus.

Si certains aliments peuvent engendrer de petits troubles gastriques, d’autres peuvent prendre une ampleur plus critique. N’oublions pas que le chat est un carnivore strict.

Suite et fin de notre focus sur les aliments dangereux pour les chats ! (et si vous avez manqué le premier et le second épisode, c’est par ici pour la Partie 1 et la Partie 2).

Prévention

Nous avons présenté une liste non exhaustive d’aliments toxiques, mais celles-ci pourrait être encore plus complétée avec les bonbons, le blanc d’oeuf, certaines variétés d’abats, le pain ou bien encore avec les aliments avariés

La toxicité des aliments présentés est surtout véridique lors d’une consommation en grande quantité. En effet, le chat ne va pas naturellement goûter un aliment qui lui pose question, mais un accident peut vite arriver.

En petite quantité, quelques troubles peuvent survenir, mais à surveiller attentivement. Si les troubles prennent de l’ampleur, consultez immédiatement votre vétérinaire qui sera à même d’intervenir. N’attendez sous aucun prétexte l’évolution des symtômes.

Les intoxications proviennent surtout d’une humanisation que nous accordons à nos animaux, les considérant comme égaux à nous en terme d’alimentation.

Restons conscients que nos chats sont naturellement des carnivores stricts. La nature les a doté d’un système digestif spécifique et spécialisé que nous ne pouvons pas changer.

Les centres Anti-Poison animaliers

La France dispose de deux centres anti-poisons vétérinaires :

Le Centre Antipoison Animal et Environnemental de l’Ouest (CAPAE-Ouest) à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes
Téléphone : 02 40 68 77 40
Déclarer un cas en ligne

Le Centre National d’Informations Toxicologiques Vétérinaires (CNITV) de Lyon
Téléphone : 04 78 87 10 40

Ces 2 organismes peuvent être contactés pour répondre aux questions des particuliers, les aider ou les redirigier en cas d’intoxication de leur chat ou de leur animal de compagnie. Les vétérinaires ont également accès aux conseils pour appronfondir leur connaissance.

En 2021, le CNITV a reçu plus de 22 000 appels, dont plus de 5000 concernaient les chats, incluant presque 2000 appels de particuliers.

D’autres organismes moins connus, mais surtout locaux, pourront vous renseigner, tels que les Laboratoires Vétérinaires Départementaux (LVD).
A travers le LVD des Hautes-Alpes, M. Gauthier peut répondre à vos question au 04 92 52 44 44 ou par formulaire de contact.

Votre vétérinaire comme référent

Pris sur le fait ou non, un chat qui a consommé des aliments toxiques ou nocifs doit impérativement être consulté par votre vétérinaire. Il est le seul référent pour agir et soigner votre animal.

Comme vu précédement, un chat qui présente des symptômes gastriques, cardiaques, rénaux ou un abattement général doit impérativement être osculté. Ne laissez pas les symptômes s’aggraver simplement pour voir l’évolution de son état général. Certaines situation sont fatales ou peuvent laisser des séquelles irréversibles.

Pour conclure

Rappelez-vous simplement que le métabolisme d’un chat est foncièrement différent du nôtre.

Son alimentation est parfaitement étudiée pour répondre à ses besoins. Ne laissez toutefois pas de tentations à portée de patte : on range les restes alimentaires, on contrôle ce qu’on lui donne et surtout, on ne culpabilise pas quand minet quémande avec ses yeux doux.

Si le chat est bien assez prudent avec sa nourriture de manière générale, seul un propriétaire bien informé peut éviter les intoxications.

La responsabilité et le bon sens des propriétaires de chats peuvent éviter beaucoup de drames !

Retrouvez par ici les Partie 1 et Partie 2 de cet article !