Le coryza, connu aussi sous le nom de “rhume des chats”, est une maladie virale très dangereuse, voire mortelle. Etymologiquement, ce nom provient du grec ancien kóruza signifiant « rhume » ou « écoulement ».

C’est une affection virale (ou bactérienne) qui se traduit par des syndromes respiratoires proches du rhume, et plus globalement, une atteinte à la sphère ORL du chat. Bien que les chatons soient les premiers affectés, les adultes n’en restent pas moins démunis face à cette maladie.

Quels sont les symptômes ?

Le coryza est généralement déclenché par un virus (l’herpèsvirus félin, le réovirus et le calicivirus) ou bien par des bactéries (mycoplasme ou chlamydiose). Éternuements, larmoiements, toux et écoulements nasaux sont les premiers signes visibles de la maladie, très évocateurs. D’autres signes plus insidieux peuvent survenir comme la perte de l’appétit, des ulcères buccaux, fièvre, abattement, etc.

Dès la manifestation des symptômes, il est urgent de contacter son vétérinaire. Cette maladie peut revêtir des formes graves et aboutir à de sévères complications ou la mort de l’animal. 

Les vecteurs de contamination

Le coryza est extrêmement contagieux. Il se propage par le biais des contacts directs (bagarre, vie en communauté, etc.) entre les animaux, mais aussi par la dispersion indirecte de sécrétions nasales ou buccales d’un animal malade (éternuements, salivation, etc). Vous pouvez même rapporter chez vous des germes du virus sans le savoir et contaminer votre chat, même si ce dernier ne sort pas du tout (d’où l’importance de vacciner son chat, même s’il vit exclusivement en intérieur).

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Comment traiter le coryza ?

C’est au vétérinaire de s’en charger. Cela peut aller de la simple prise de médicament (antibiotiques, anti inflammatoires, collyres, etc.) à une hospitalisation pour effectuer des inhalations, des prélèvements et l’injection d’anti-viraux. Dans tous les cas, il faut prendre cette maladie très au sérieux pour éviter toutes complications postérieures.

Malheureusement, une fois dans le corps d’un chat, le coryza même « atténué » peut être en latence, en sommeil (asymptomatique), et se réveiller des années plus tard suite à un choc, un stress. Un chat ne guérit jamais du coryza. On parle alors de « coryza chronique ».

Comment l’éviter ?

La vaccination est le seul recours contre le coryza dès que le chaton est suffisamment âgé pour être vacciné. Les chats non vaccinés peuvent survivre spontanément au coryza, mais cela reste très ponctuel. D’autres animaux sont considérés comme des “porteurs sains” de la maladie, mais ils sont tout de même vecteurs de contagion pour les autres.

Si votre chat présente des symptômes de coryza, isolez-le des autres animaux pour éviter toute propagation et appliquez des mesures d’hygiène stricte. Sa prise en charge rapide par un vétérinaire limitera les effets de la maladie.

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La vaccination contre le coryza est donc très importante, que votre chat sorte ou qu’il soit un chat d’intérieur. Elle est à effectuer le plus tôt possible dans la vie de l’animal pour l’en préserver !